Publié le 7 Avril 2014

Petit logo unsaLa direction de Radio France a passé en revue les mètres carrés disponibles pour les relocalisations nécessaires aux deux prochaines phases de travaux :

« C’est quoi là ?

- La médiathèque du personnel.

- C’est obligatoire.

- Elle a toujours été à la Maison de la Radio. Et puis, l’employeur ne peut pas remettre en cause une œuvre sociale et culturelle.

- C’est très bien, mais on n’a plus de place, faut la supprimer. »

 

La problématique des relocalisations pour la période 2014-2017

Il est vrai que les deux dernières phases de travaux entrainent une perte d’espaces de travail nettement supérieure à ce que nous avons connu jusqu’à présent. Mais cet élément était connu depuis le début du projet de la réhabilitation. La politique du fait accompli conduit à l’expulsion de la médiathèque et ses trois salariées à une échéance de deux mois ! De surcroît rien n’est envisagé pour son retour à l’issue des travaux.

 

Le projet stratégique de Radio France

Radio France, comme d’autres institutions culturelles ou médiatiques, cherche à diversifier ses activités dans la perspectives de nouvelles recettes lui permettant de développer ses ressources propres. Cela s’appuie sur un double contexte :

-       Le désengagement de l’Etat dans l’audiovisuel public

-       De nouveaux usages de la radio à l’heure du web et des réseaux sociaux.

Ainsi, l’ouverture au public de la Maison de la Radio est donc devenue le nouveau credo. Les personnels seraient donc priés de sortir de la culture de l’entre-soi, de s’ouvrir au monde, de communiquer avec les auditeurs grace aux réseaux sociaux,  mieux encore : les rencontrer sur place. La Maison de la Radio est un mythe monétisable, pourquoi pas un Radioland avec restaurants, librairie, etc. ?

 

Et les personnels dans tout ça ?

Les personnels ont-ils réellement besoin de s’ouvrir au monde ? La réponse est évidemment oui. Et pour cela, quoi de mieux qu’une médiathèque ?

 

 

L’Unsa demande une priorité au maintien de la médiathèque avant tout projet de concession à une éventuelle librairie. L’ouverture au public ne saurait remettre en cause un service qui touche 2400 utilisateurs et mettre en question les trois emplois qui y sont attachés.


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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #CE et CI

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