Publié le 20 Juin 2012

Petit logo unsa  A chaque étage de la petite couronne, sa panne.

Le restaurant d’entreprise sonne comme un aéroport, à telle enseigne que les caissiers travailleront probablement à l'avenir avec des casques anti-bruit.

 

Le studio de l’agora lui ne sonne plus.

 

Silence radio au deuxième étage dès que la direction financière aura rejoint d’autres lieux ou la lumière passe et les odeurs s’arrêtent.

 

Depuis le 19 juin 2012 à 14h, 21 cabines de montage et deux studios ont été fermés pour cause de taux de formaldéhydes jusqu’à 5 fois supérieurs aux recommandations de l’OMS.

 

Dans l’ensemble du bâtiment la climatisation et le renouvellement d’air sont un fiasco.

 

Dans la tour infernale, le public ébaubi s’interroge :

D’où vient tout cet argent ? Qui paie les pots cassés ? Ces fonds consacrés aux nombreux pansements sur la jambe de bois ne vont-ils pas peser sur la négociation de nos salaires ?

 

 

Ce que fait la direction de la DGASABIG, le CHSCT le défait  pour protéger les salariés.

 

Peut-on dans ces conditions, sous le plus grand chapiteau du monde, continuer  à diriger la fanfare et la parade ?

 

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Voir aussi :

Formaldéhydes : salariés en danger ?

Malaise à la direction financière

 


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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Conditions de travail

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Publié le 18 Juin 2012

Petit logo unsaIl n’est plus possible d’accepter une gestion par un recours de plus en plus massif à la précarité.

 

 

Ici les fameux contrats CDDU (Contrat à durée déterminée d’usage) à la forme juridique indéfendable devant le tribunal des prud’hommes où ils sont requalifiés systématiquement en CDI.

 

le recours abusif aux CDD ou aux pigistes. Certain-e-s enchainent des dizaines de contrats de travail pendant 5, 6 ou 7 ans avant d’être intégrés. Lorsqu’on travaille à Radio France deux années de suite, l’intégration doit devenir automatique.

 

Pas très loin, des stagiaires réalisent un travail éditorial, rédaction de synthèses ou alimentation du site Internet, pour une gratification de 436 € par mois (12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale) lorsque la durée du stage est supérieure à deux mois. Et encore, trop nombreux sont les stages qui ne dépassent pas les deux mois et correspondent à des emplois non rémunérés.

 

 

Ailleurs encore, la Direction des Nouveaux Médias sous-traite la captation de vidéos auprès d’une PME, parce que c’est plus flexible, alors qu’il existe des ressources en interne pour peu qu’un véritable effort de formation accompagne les personnels concernés.

 

Tous les personnels devraient pouvoir accéder aux mêmes droits : l’accès à un logement ou à un crédit (presque mission impossible pour les CDD), les avantages du CE (aujourd’hui conditionnés par un temps de présence dans l’entreprise pour les CDD et fermés aux stagiaires), les mêmes défraiements. Cela participerait aussi d’une égalité de traitement dans les équipes de production : par exemple, lorsqu’un producteur déjeune à Paris ou en banlieue proche avec un chargé de réalisation et un technicien, il est le seul à ne pas être remboursé.

 

 

La gestion du personnel par la précarité est indigne d’une entreprise publique qui de surcroît devrait miser sur l’exemplarité et l’équité.

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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Précarité

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Publié le 18 Juin 2012

Petit logo unsa

Le protocole d’accord relatif à la méthode et aux moyens dans le cadre de la négociation du Nouvel accord collectif du 23 août 2010 prévoyait « une seconde période de négociation […] comprise entre le 8 février 2011 et le 8 octobre 2012 au plus tard, à l’issue de laquelle un accord […] doit être mis la à signature » (sic).

 

Aujourd’hui les négociations sont en panne. Plus de trois ans après la dissolution de l’Association des employeurs du service public de l’audiovisuel (AESPA) et la dénonciation de la Convention collective qui s’en est suivie, nous assistons encore à une « guerre de préalables »  sur les bases même de la négociation : système salarial et paritarisme (essentiellement les CPS).

 

Les négociateurs, direction et organisations syndicales représentatives, font face à un calendrier intenable pour parvenir à un texte décent pour l’ensemble des salarié-e-s.

Comment en sommes-nous arrivés là ? D’interruptions de séance en suspensions de négociations, les semaines et les mois ont défilé sans que n’évoluent les textes proposés par la direction. Jusqu’à preuve du contraire.

 

Qu’en est-il exactement des sujets aussi primordiaux que le système salarial, la prévoyance, le sort des cachetiers ? Dans quelle mesure certaines fiches emploi proposées par la direction pour définir les activités des salarié-e-s ont-elles été amendées favorablement par les syndicats représentatifs par un rappel des pratiques professionnelles ? Pouvons-nous nous satisfaire d’un descriptif qui fait l’impasse sur toute une partie de nos activités ?

 

L’Unsa exprime sa plus grande inquiétude sur ce qu’il adviendra de l’ensemble des salarié-e-s de Radio France à la date du 9 octobre, d’ores et déjà imminente. Il est impensable que des mesures unilatérales, décidées par la seule direction, définissent nos emplois, nos évolutions de carrières, tout en remettant en cause certains acquis comme, par exemple, les jours de fractionnement, également nommés congés hors période.

 

La négociation doit absolument avancer pour le bénéfice des salarié-e-s !

L’Unsa interpelle la présidence de Radio France pour que soient entendues des revendications légitimes :

-       La garantie d’une évolution salariale à l’échelle de nos carrières.

-       La redéfinition des fameux CDDU, contrats de cachetiers, inacceptables dans la mouture actuelle.

-       Une protection contre les aléas de la vie par une bonne prévoyance.

-       Le maintien de nos jours de congés.

-       Un travail de fonds sur la définition des métiers et emplois en tenant compte des réalités liées au multimedia.

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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Carrières

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Publié le 4 Juin 2012

Le CSA a relancé un appel d’offre sur la Radio numérique terrestre pour la couverture des trois agglomérations : Paris, Nice et Marseille. La diffusion numérique de la radio a été jusqu’à présent toujours repoussée faute d’un consensus sur le modèle économique.

 

Si le site http://rnt.radiofrance.fr/ est toujours en construction alors que sa mise en ligne était annoncée pour fin février, les salarié-e-s de Radio France doivent d’ores et déjà savoir que la RNT implique un surcoût substantiel lié à la double diffusion, numérique et analogique. Rappelons-nous que les radios privées la rejettent !

 

Evidemment l’Etat consentira peut-être à une petite rallonge budgétaire de compensation à ce surcoût très important. N’oublions pas pour autant que le budget de Radio France a été revu deux fois à la baisse dans le cadre d’un resserrage de Bercy les derniers mois. Au bout du compte, on peut redouter que la masse salariale et la production fassent encore les frais de l’engagement de Radio France dans une aventure incertaine.

 

L’Unsa interpelle la direction sur les conséquences d’un engagement dans la Radio Numérique Terrestre sans la garantie d’une compensation à l’euro près du surcoût lié à la double diffusion. Peu importe qu’un conseiller du CSA et son président, tous deux en fin de mandat, fassent le forcing pour imposer un projet bien mal ficelé. Trop de questions demeurent. Restons-nous sur la norme de diffusion TDMB alors que la norme DAB+ parait beaucoup plus accessible ?

 

Oui à la RNT, mais pas à n’importe quelle condition. L’Unsa restera des plus vigilantes !

 

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Rédigé par unsaradiofrance

Publié dans #Missions et moyens

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